samedi 09 février 2008

« J’ai le feu du Volcan, la chaleur du désert. Ce désir…

J’imagine le sable, couler sur le sable, mon poing fermé sur cet infini, glissant en arabesques sur ma peau dorée. La torpeur trompe mes sens. Mon regard se pose au loin, au delà des dunes, au delà de l’imagination.

Je cale mon bras derrière ma nuque, m’allonge à demi nue, dans ce silence. La Terre épouse les courbes de mon dos. Elle se joue du reste, des cris et des guerres, ici c’est une mère, et je suis sa fille quelques instants. Loin de tout, loin de la pudeur des Hommes, j’attends dans le vent.

Tu vois ces lignes qui se croisent ? Est-ce que tu vois ? Cet espace à atteindre, sérénité. S’élever, au dessus de toute douleur, attendre que l’on soit rejoint, aux hasard des collines, nuits & jours. Tous les sens en alerte, qu’il vente ou qu’il neige, notre cœur tel un livre ouvert, la porte par laquelle s’aventure l’Histoire.

On devient la clé vers le miroir de l’âme, où voyagent la folie, la liberté absolue. On perçoit enfin la Vérité, on crée pendant ces heures intemporelles… l’harmonie. Ce fil, sans fin, sur lequel on marche tranquille, sans trop regarder en bas. On crée au fil du temps cette juste note, et on la chante tout le long.

Voguer sur les mers paisibles et furieuses de notre âme.

On continue ?

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